Soutenir la science, une évidence !

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La science est attaquée, et cela nous concerne tous. Aux États-Unis, l’administration Trump a lancé une vaste offensive contre la recherche scientifique : coupes budgétaires, suppression de programmes environnementaux, censure sur des sujets clés comme le climat et la biodiversité. Face à cette menace, le mouvement « Stand up for Science » (Debout pour la science) appelle à une mobilisation mondiale ce vendredi 7 mars.

Pourquoi cette mobilisation est-elle importante ?

Les décisions prises aux États-Unis ont un impact bien au-delà de leurs frontières. La science repose sur des faits, elle éclaire les politiques publiques et guide nos choix en matière d’environnement, de santé et d’énergie. La liberté académique est essentielle pour que la recherche puisse continuer à jouer ce rôle. Mais aujourd’hui, cette liberté est menacée.

Comme l’a rappelé la prestigieuse revue scientifique Nature : « Une attaque contre la science où qu’elle se produise est une attaque contre la science partout dans le monde. »

La situation en France

Si la situation n’est pas aussi critique qu’aux États-Unis (en bas de page, voir l’article de The Conversation ») , la science est également fragilisée chez nous : suppressions de postes, diminution des financements, précarisation des chercheurs. L’Académie des sciences a récemment alerté sur les dangers de ces politiques et souligné que les reculs en matière de recherche sont difficiles à rattraper.

Olivier Berné, astrophysicien et initiateur de Stand up for Science France, insiste : « Si nous voulons éviter de basculer dans l’obscurantisme, il est crucial de soutenir nos institutions du savoir.« 

Comment agir ?

Ce vendredi 7 mars, des rassemblements sont prévus dans toutes les grandes villes universitaires françaises (Paris, Bordeaux, Toulouse, etc …), avec un départ à 13h30 Place Jussieu à Paris.

Cette mobilisation est ouverte à toutes et tous : scientifiques, enseignants, étudiants, mais aussi citoyens soucieux de l’avenir de la recherche et de notre capacité à répondre aux défis environnementaux et sociétaux.

Nous avons tous un rôle à jouer. Défendre la science, c’est défendre une société informée, libre et capable d’anticiper les crises à venir. Le 7 mars, soyons nombreux à faire entendre notre voix !

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A Météo-France :

La CFDT-Météo relaie l’appel à participer à la journée du 7 mars proposée par Stand Up for Science de la CFDT Education Formation Recherches Publiques. Les attaques contre la science et les scientifiques qui se déploient aux États-Unis sont d’une brutalité inouïe. Exprimons notre colère et notre solidarité.

La liberté et l’indépendance de la recherche sont essentielles pour la recherche elle-même et les progrès de la connaissance, mais aussi pour la démocratie. Partout dans le monde, cette liberté fait l’objet d’attaques. Aujourd’hui, ces attaques sont particulièrement vives aux États-Unis, et la violence des coups portés mettent gravement en danger les avancées de la connaissance dans tous les domaines des sciences et des humanités.

Le mouvement Stand Up for Science, initié par des collectifs de chercheuses et chercheurs, donne l’occasion d’exprimer aujourd’hui 7 mars 2025 cette colère et cette solidarité. Nous encourageons donc nos adhérents et sympathisants voire tous les météos à participer (si possible !) aux manifestations organisées à cette occasion et dont vous trouverez la liste sur le site web du collectif, ou au moins, à en prendre connaissance.
Olivier Berné, chercheur au CNRS en astrophysique et co-initiateur de ce mouvement, a déclaré que l’on se trouve « dans un moment un peu orwellien, dans lequel deux et deux font cinq si Trump le décide, où les informations sont masquées, les données effacées, et les vérités scientifiques disparaissent« .

En interne Météo-France, le site internet de ce mouvement est « filtré » comme n’étant pas nécessairement à caractère professionnel mais on peut y accéder après avoir cliqué sur l’avertissement. Du moins si et lorsque le site en question n’est pas « en carafe ».

Le CNRS soutient ce mouvement. La paléoclimatologue Valérie Masson Delmotte, le climatologue Christophe Cassou soutiennent ce mouvement.

Et Météo-France aussi.
Même si la priorité du jour pour la communication de l’Etablissement devait aller aux phénomènes météorologiques violents en cours dans le sud de la France (vent d’autan pour samedi, vent marin très fort sur les côtes méditerranéennes dimanche), un mot a été mis dans l’après-midi sur le compte Bluesky de Météo-France pour exprimer la « solidarité avec les chercheuses et chercheurs du monde entier, en particulier aux USA ».

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Voir d’autres informations sur le site CFDT de Météo-France

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Pour aller plus loin :

Lire l’article de « The Conversation » : Stand Up for Science France : « Pourquoi je me mobilise » by   

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