Prévoyance dans la fonction publique de l’État (FPE) : Avenant à l’accord interministériel du 20 octobre 2023
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Lors de la réunion du comité de suivi (Cosui) sur la complémentaire prévoyance à l’État, le mardi 10 décembre 2024, il avait été proposé, par la DGAFP, une évolution de l’accord interministériel du 20 octobre 2023.
Cette proposition de la DGAFP d’évolution de l’accord interministériel du 20 octobre 2023, pour permettre à l’accord ministériel du 21 juin 2024 signé entre le ministre et la totalité des organisations syndicales représentatives du ministère de l’économie et des finances « afin de permettre de déployer une offre de prévoyance obligatoire », avait provoqué des réactions différentes selon les organisations syndicales.
Certaines s’étaient ainsi montrées hostiles à signer cet avenant exigé par le conseil d’État pour permettre au ministère de l’économie et des finances de mettre en œuvre une prévoyance obligatoire à compter du 1er janvier 2026. D’autres organisations syndicales, sans s’y opposer, craignaient de créer une différence avec d’autres ministères.
La CFDT, favorable à cet avenant, avait demandé en revanche sa réécriture. En effet, la DGAFP proposait que les organisations syndicales acceptent un avenant ainsi rédigé :
« Par dérogation, si un accord conclu au plus tard le 1er juillet 2024 par un employeur public le prévoit, un contrat pourra prévoir l’adhésion obligatoire de ses agents, dans les conditions définies à l’article L.827-2 du code général de la fonction publique ».
Pour la CFDT, il n’était pas acceptable que la date du 1er juillet 2024 inscrite dans l’avenant interdise la même avancée pour les ministères qui comme celui de l’économie et des finances sont dans la mise en œuvre de la prévoyance à partir du 1er janvier 2026, et qui auraient l’année 2025 pour négocier.
En réponse, la DGAFP s’était engagée à examiner la possibilité de modifier la rédaction de l’avenant. C’est chose faite !
Voici l’avenant :
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La CFDT continuera de porter des revendications claires en matière de protection sociale complémentaire (PSC) pour les agents de l’État, tout en veillant à l’harmonisation des négociations en cours dans chaque ministère.
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