Le 9 mai, fonctionnaires et contractuels se sont mobilisés …
Publié leLe 9 mai, fonctionnaires et contractuels se sont mobilisés …
Par Guillaume Lefèvre (09-05-19)
Partout en France, fonctionnaires et contractuels se sont mobilisés pour défendre un service public de qualité accessible à tous les citoyens. Alors que le projet de loi de transformation de la fonction publique sera présenté aux députés à partir 13 mai, les agents publics demande une meilleure reconnaissance de leur travail et de leur statut.
Une intersyndicale est d’ores et déjà prévue le 16 mai pour évoquer les suites à donner au mouvement.
« Le gouvernement doit entendre les inquiétudes des agents, prévient Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques. Nous refusons l’élargissement du recours aux contrats, nous demandons des garanties collectives qui permettent à la fois d’améliorer la couverture en santé et prévoyance des agents, et aussi d’améliorer leur pouvoir d’achat. »
« Marre des clichés »
« On est dans la rue aujourd’hui pour dire au gouvernement qu’on veut de la négociation! clame Christine Renard, militante CFDT. Fonctionnaire à la mairie de Lognes (Seine et Marne), elle a fait le déplacement avec ses collègues. On en a marre des clichés, marre d’entendre qu’on est des fainéants. On bosse ! Le gouvernement doit arrêter de tirer sur les fonctionnaires ! » Des propos partagés par Cyrano Vincent, soignant à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui s’inquiète du statut précaire des contractuels. « Comment voulez-vous construire un projet de vie quand vous n’avez pas de visibilité sur votre avenir ? »
D’ici le vote du projet de loi, la CFDT Fonctions Publiques profitera de toutes les opportunités pour faire évoluer ce texte. Elle veillera également à ce que l’annonce d’Emmanuel Macron, de revenir sur les 120 000 suppressions de postes, soit suivie de mesures concrètes. « La question des effectifs à un vrai impact sur les conditions de travail des agents et sur la qualité du service aux usagers », réaffirme Mylène Jacquot.
Laurent Berger et Mylène Jacquot dans la manifestation du 9 mai à Paris