Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes fonctionnaires dans les ministères en 2022
Publié leLes écarts de salaire restent importants entre les femmes et les hommes dans nos ministères. C’est ce que montre une étude de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP). Des écarts en défaveur des femmes se retrouvent dans tous les niveaux hiérarchiques de nos administrations.
En 2022, les femmes fonctionnaires qui travaillent dans un ministère sont payées en moyenne chaque mois 417 euros brut de moins que les hommes, soit un écart de 11 %. Cet écart en défaveur des femmes se retrouve dans chaque catégorie hiérarchique, en grande partie parce que les femmes occupent plus souvent des postes moins rémunérateurs que les hommes.
Dans la catégorie A, la présence des femmes est plus forte parmi les professeurs des écoles, les infirmiers de l’Éducation nationale et les assistants de service social des administrations de l’État que parmi les professeurs agrégés, les commandants de police ou les ingénieurs.
Les policiers représentent la moitié des effectifs de fonctionnaires de catégorie B. Ce sont majoritairement des hommes et leur rémunération est supérieure à la moyenne de la catégorie.
Les emplois de catégorie C sont très peu mixtes. Les moins rémunérateurs, comme les métiers administratifs, sont occupés par les femmes, tandis que les emplois liés à la surveillance et à la sécurité, plus rémunérateurs, sont très masculins.
Les écarts de rémunération dans le secteur privé sont plus importants (24 % en 2021). Cet écart entre les femmes et les hommes fonctionnaires s’est réduit entre 2011 et 2022 de 5 points (–16 % à –11 %).
À métier et avancement équivalent, l’écart de rémunération rapporté au temps de travail baisse à -2 %.
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