Le travail du dimanche : une réalité pour près d’un quart des actifs

Plus de 6,5 millions d’actifs ont travaillé au moins un dimanche sur une période de quatre semaines consécutives en 2022

Pour la DARES, 6 660 166 actifs sont concernés soit 23,5 % de la population active en emploi. C’est un peu plus qu’en 2020-2021 (22,8 et 22,9 %). Ce taux n’est toutefois pas revenu au niveau des années qui ont précédé la crise du Covid (autour de 25 %).

15,3 % des actifs ont travaillé un seul dimanche et 7,8 % au moins deux dimanches.

Qui sont-ils ?

Tout d’abord, plus souvent des non-salariés que des salariés. Ainsi, les non-salariés sont 39 % à travailler le dimanche contre 21% des salariés. Les agriculteurs sont 73 %, suivis par les artisans et les chefs d’entreprise (32,7 %) et les employés (28,8 %).

Le travail du dimanche concerne aussi les métiers de la protection sécurité des biens et des personnes (53,6 %), la permanence des services de santé et médicaux sociaux (46 %) ou encore les enseignants qui déclarent à 47,7 % travailler le dimanche.

Les fonctionnaires sont plus concernés que les salariés du privé. Si 17,6 % des salariés du privé sont touchés par le travail du dimanche, 35,5 % des agents de la fonction publique d’État et 53,4 % des agents des hôpitaux travaillent le dimanche. Les agents des collectivités locales sont moins concernés (15,8 %).
Le travail du dimanche touche plus les femmes (24,3 %) que les hommes (22,8 %).

Une situation déjà ancienne

Même si les séries statistiques ont bougé dans le temps du fait notamment des questions posées aux personnes enquêtées, les statistiques depuis 1990 montrent que le travail du dimanche au fil des années concerne entre 20 et 32 % des actifs.

Source :

• Le travail le dimanche : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/…/Le travail le dimanche en 2022.

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D’après l’article initialement publié par Les Clés du Social
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