La feuille de route 2020 de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)
Publié leLa feuille de route 2020 de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) (19-06-20)
Le conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a adopté la feuille de route prévue pour les mois à venir.
Cette feuille de route, présentée par la présidente Caroline Cayeux, la maire de Beauvais et présidente de Villes de France, rappelle les trois principaux modes d’intervention. A savoir :
- les programmes nationaux d’appui qu’elle a en charge (Action Cœur de ville, Territoires d’industrie, France Services, Petites villes de demain,…),
- les pactes de cohésion territoriale
- le « sur-mesure » : l’offre d’ingénierie
Pour ses domaines « prioritaires d’action », ceux-ci sont de trois ordres :
- les ruralités,
- la politique de la ville
- le numérique.
L’ANCT après la « crise Covid », instrument de la résilience des territoires
Dans sa feuille de route, l’ANCT développe son plan pour l’après-crise. Elle se veut ainsi un « instrument de la résilience des territoires ». « La crise sanitaire sans précédent que nous venons de traverser et ses conséquences économiques et sociales rendent nécessaire la participation de l’ANCT à l’effort de relance économique et de transition écologique qui sera engagé par les différentes collectivités publiques, à commencer par l’Etat et les collectivités territoriales », souligne t-elle dans le document.
L’ANCT se propose de « revisiter ses principaux programmes nationaux d’appui à l’aune des enjeux de relance économique, de résilience territoriale et de transition écologique ». Les directeurs de ces programmes ont « été chargés d’inscrire leurs futures actions dans le cadre du plan de relance », indique l’agence.
L’agence se fixe aussi comme objectif d’« accélérer le travail sur la contractualisation « nouvelle génération » de deux manières. Soit « en revisitant des pactes de cohésion territoriale existants à l’aune des enjeux de relance et de résilience », soit « en co-construisant avec les collectivités territoriales des pactes de résilience territoriale, où les actions sont prioritairement dirigées vers les transitions (écologique, numérique, démocratique, démographique…) ».
L’agence veut aussi « monter une offre de formation, en partenariat avec Sciences Po et la Banque des territoires, destinée à donner aux élus des outils et des méthodes pour prendre en charge les enjeux de résilience et de transitions, et développer la coopération interterritoriale. »
Promesse d’un état plateforme
Avec l’élaboration de ses différents programmes et projets, l’ANCT inaugure un nouveau mode de fonctionnement décloisonné, en interne comme en externe.
Dans la construction de ses programmes, des pactes de cohésion ou dans l’offre « sur mesure », l’ANCT portera une attention accrue au « dernier kilomètre » : chacune des interventions territorialisées de l’ANCT doit avoir un impact mesurable sur les politiques publiques conduites territorialement ainsi que sur la vie quotidienne des habitants.
Les priorités thématiques comme les projets seront donc définis en conseil d’administration et feront l’objet d’une co-construction systématique.