La défense du pouvoir d’achat : un enjeu prioritaire pour la CFDT !
Publié leLe pouvoir d’achat c’est l’une des préoccupations principales des travailleurs et des travailleuses et ça l’est aussi pour la CFDT !
Défendre le pouvoir d’achat, comment faire ?
Pour la CFDT, il existe 4 leviers pour défendre le pouvoir d’achat des travailleurs et des travailleuses :
- garantir un meilleur partage de la valeur par une juste rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé dans le respect du principe « à travail égal, salaire égal » ;
- favoriser un partage équitable de la valeur créée dans l’entreprise ;
- garantir le pouvoir d’achat par des mécanismes de solidarité ;
- limiter les dépenses contraintes ;
Un meilleur partage de la valeur, c’est quoi ?
Un meilleur partage de la valeur, c’est avant tout une juste et meilleure rémunération des travailleurs et des travailleuses qui sont les créateurs de richesse dans les entreprises et dans les administrations du public.
Comment garantir le pouvoir d’achat par la solidarité ?
Il est nécessaire d’avoir une politique solidaire pour défendre le pouvoir d’achat des plus vulnérables, réduire les inégalités et améliorer leurs conditions de vie. C’est pourquoi la CFDT revendique la revalorisation des minima sociaux.
Pour la CFDT, les dernières revalorisations n’ont pas compensée l’inflation élevée de ces dernières années.
Comment limiter les dépenses contraintes ?
Le loyer, ou le remboursement du crédit immobilier, les transports, les factures d’eau, d’électricité ou encore l’abonnement téléphonique sont des dépenses contraintes dont les ménages doivent s’acquitter chaque mois et qui pèsent fortement sur les ménages les plus modestes.
Agir pour limiter ces dépenses, c’est par exemple :
- des plans de mobilités négociés. Il s’agit de négocier, par exemple, la prise en charge par l’employeur d’une partie des coûts de transports ;
- garantir une quantité minimum d’énergie à prix symbolique pour tous, en tenant compte de la composition du ménage, en complément du chèque énergie ;
- augmenter les aides au logement ou encore renforcer les dispositifs d’accession sociale à la propriété en faveur des plus défavorisés et vulnérables.
Vos représentantes et représentants du personnel (dans votre entreprise ou votre administration) sont vos interlocuteurs sur ces questions, n’hésitez pas à les questionner. Des instances dédiées, comme la Commission d’information et aide au logement (CIAL) ou les commissions consultatives de la fonction publique, qui traitent des problématiques et proposent des solutions pour les travailleurs en lien avec les acteurs du secteur comme Action logement.
Pour la défense du pouvoir d’achat, la CFDT revendique :
Une meilleure rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé, à travers la négociation collective (dans les branches et les entreprises et dans la Fonction publique).
Pour les travailleurs et travailleuses du secteur privé, la CFDT revendique :
- un avis favorable du Conseil Social et Économique lorsqu’une entreprise bénéficie d’aides publiques, afin de permettre un droit de regard des travailleurs au bon usage de l’argent public, pour encourager les bonnes pratiques sociales et environnementales de l’entreprise ;
- le conditionnement des exonérations de cotisations à la conformité au SMIC des salaires minimum de branche et à la révision régulière des systèmes de classification. La CFDT revendique aussi la suspension automatique des exonérations de cotisations sociales si les salariés sont maintenus au niveau du SMIC au-delà de deux ans, afin d’empêcher le maintien des salariés au SMIC ;
- l’interdiction de la distribution de dividendes lorsque l’entreprise ne verse aucune participation et/ou intéressement à ses salariés.
Pour les agentes et agents du public, la CFDT revendique :
L’ouverture immédiate de négociations salariales ! La dernière augmentation du point d’indice (1,5% au 1er juillet 2023) est loin d’avoir compensé l’inflation. Des mesures générales (augmentation de la valeur du point et ajout de points d’indice), et des mesures sur les carrières doivent bénéficier à toutes et tous en favorisant les agents les moins bien payés, fonctionnaires ou contractuels. Des années au niveau du SMIC ou presque pour les catégories C, des recrutements de quelques euros supérieurs au SMIC pour les catégories B et des cadres et enseignants recrutés 10% au-dessus du SMIC : ce n’est plus acceptable !
Comment s’étonner que des dizaines de milliers de postes soient vacants ? La CFDT a des revendications. Le gouvernement doit ouvrir la table des négociations.
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D’après l’article initialement publié par le site CFDT
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