La CFDT se mobilise contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) le samedi 23 novembre 2024

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A l’approche de la journée internationale de luttes contre les violences sexistes et sexuelle (VSS – 25 novembre), la CFDT appelle à rejoindre les mobilisations qui auront lieu partout en France le samedi 23 novembre 2024.

Ces manifestations doivent être l’occasion de rassembler l’ensemble des citoyennes et citoyens ainsi que les pouvoirs publics dans le rejet et la lutte effective et continue contre les violences sexistes et sexuelles.

À Paris, la marche aura lieu le samedi 23 novembre (Gare du Nord – 14h00 )

De nombreuses marches sont organisées le même jour dans toute la France : Voir la carte créée par le collectif #NousToutes (site ICI)

Lors de ces rassemblements, notre objectif est de nous inscrire dans un mouvement d’alerte de la société sur l’existence et le caractère intolérable des violences sexistes et sexuelles. C’est donc bien à une mobilisation citoyenne à laquelle les militantes et les militants CFDT sont invitées à participer.
Et la couleur de mise ce jour-là c’est le violet, synonyme de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour autant, l’engagement de la CFDT doit être visible !

Vous trouverez plus bas, des visuels avec le logo CFDT, à utiliser pour la confection de pancartes et dans la communication sur les réseaux sociaux.

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Communiqué de presse intersyndical à l’occasion de la mobilisation contre les violences sexuelles et sexistes, le 23 novembre

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, a une signification encore plus particulière cette année. Le procès de Mazan, comme d’autres récemment, secoue notre société et révèle à quel point le pays doit se doter d’un plan global interministériel pour prévenir et traiter rigoureusement les violences sexistes et sexuelles. Dans ce cadre, les services publics – en particulier ceux de la santé, la justice, la police, l’Education doivent être renforcés et bénéficier d’un budget à la hauteur des enjeux que représente l’éradication de ces violences.

u travail comme ailleurs, les violences sont massives, graves et touchent les femmes de toutes professions, du secteur privé comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.

Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots : 9% des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

De trop nombreux employeurs, qu’ils soient publics ou privés ne respectent pas leurs obligations en matière de prévention, de protection des victimes et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail alors même que la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses est une obligation de l’employeur.

Nous exigeons des actes, des moyens et une politique ambitieuse de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans la vie, comme au travail.

Les violences sexistes et sexuelles au travail : un problème majeur de santé publique ! Ça suffit, il faut changer de paradigme

Or dans le secteur privé comme dans la Fonction publique, cette obligation est insuffisamment respectée. En témoignent l’absence de plans de prévention et le fait que certaines administrations publiques ne répondent pas à leur obligation sur la mise en place de dispositifs de signalement qui restent peu opérationnels car pas suffisamment financés en moyens humain et budgétaire et méconnus des agentes de la Fonction publique.

Le 12 avril 2023, la France a ratifié la 190ème Convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Une victoire en demi-teinte car le gouvernement français ne l’accompagne pas d’évolutions du droit français. Or, la législation française n’est en l’état pas pleinement conforme à la Convention 190 et à la recommandation 206 qui l’accompagne. Nous demandons donc au gouvernement de franchir une nouvelle étape en matière de prévention, d’obligations et de sanctions pour lutter contre ces violences et renforcer la protection des victimes.

Il est temps que la France s’aligne sur les meilleures législations européennes, qu’elle aille au bout de ses engagements et que des concertations soient rapidement ouvertes pour intégrer de nouveaux dispositifs dans la loi :

  • Faire un bilan rigoureux des mesures de 2018 et identifier les nouvelles dispositions à adopter.
  • Construire un baromètre annuel pour évaluer le ressenti des salarié∙e∙s et des agent∙e∙s sur les violences sexistes et sexuelles au travail – sous l’égide du Haut Conseil à l’Égalité.
  • La mise en place de sanctions pour toutes les entreprises et établissements qui n’ont pas de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement négocié
  • Des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : abrogation des jours de carence en cas d’arrêt maladie, interdiction de licenciement, droit à absences rémunérées pour faire ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle.
  • L’obligation de formation des personnels des ressources humaines, personnels encadrants, élu·es dans les instances représentatives du personnel (comité sociaux…).
  • Des moyens pour que les référent∙es harcèlement/violence et les élues VDHA (violence, discrimination, harcèlement, agissement sexiste) puissent jouer leur rôle syndical : prérogatives clairement définies, temps de délégation, formations….
  • L’obligation annuelle d’une campagne de sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles auprès de l’ensemble des salarié∙es sur leur temps et lieu de travail.
  • L’obligation de mise en place de dispositifs de prévention spécifiques pour les travailleuses et travailleurs les plus vulnérables et notamment les jeunes, les précaires, les personnes LGBTI+,  les travailleuses de nuit ou en milieu non mixte…
  • Des droits pour que les victimes de violences sexistes et sexuelles travaillant dans des entreprises sans représentant∙e du personnel puissent être défendues et accompagnées par un syndicat face à leur employeur.
  • Un accès aux soins garanti avec le remboursement à 100 % des consultations en psycho-traumatologie pour les victimes.

Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité et transformer le travail, c’est transformer la société tout entière ! 

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Télécharger le communiqué de presse intersyndical

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Les visuels CFDT :

Afin que la CFDT soit visible lors de cortèges, tout en respectant le code couleur féministe violet, 12 pancartes ont été réalisées, ainsi qu’une pancarte vierge pour inscrire vos propres slogans.

Images de 12 pancartes avec slogans, à télécharger

Pour télécharger une image, clic droit = ouverture de l’image en grand format, puis clic gauche sur la nouvelle image, choisir : « Enregistrer l’image sous … »

Pancarte vierge à télécharger  +  Drapeau CFDT féministe 90 x 150cm  +  Drapeau CFDT féministe 60 x 80cm à télécharger

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Téléchargement de fichiers :

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Pour aller plus loin :

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Horaires et lieux de rassemblements :
  • Alençon, 18h, Palais de justice
  • Amiens, 14, Gare d’Amiens
  • Annecy, 14h, Hôtel de Ville
  • Auxerre, 14h, 32 bd Vaulabelle
  • Avignon, 15h, devant le tribunal
  • Belfort, 15h rassemblement place de la fontaine, 17h marche aux flambeaux
  • Blois, 17h30, Escaliers Denis Papin
  • Bordeaux, 13h, Place de la Victoire
  • Bourges, 10h, place séraucourt
  • Bourg-en-Bresse, 14h, Square Simone Veil
  • Brest, 18h, Place de la Liberté
  • Chambéry, 25 novembre, 18h, Palais de justice
  • Charte, 15h Place des Halles
  • Colmar, 14h, Quai de la Sinn
  • Coutances, 16h30, Place Saint Nicolas
  • Dieppe, 15h, Parvis de la mairie
  • Draguignan, 10h, Espace Clémenceau
  • Evreux, 18h, parvis de la mairie
  • Lille, 14h, devant l’Opéra
  • La Rochelle, 17h, place Verdun
  • Le Havre, 15h, Printemps Le Havre
  • Le Mans, 10h, place de la République
  • Limoges, lundi 25 novembre, 18h
  • Lons le Saunier, 11h, Place de la Liberté
  • Lorient, 18h, place Aristide Briand
  • Marseille, 14h, Réformés Canebière
  • Metz, 14h, Metz Pompidou
  • Montauban, 14h, Place Pénélope
  • Montpellier 14h, place de la comédie
  • Moulins, 10h30, Tribunal judiciaire de Moulins, 20 rue de Paris
  • Nancy, 14, Place Simone Veil
  • Nice, 14h, Place de la Libération
  • Niort, 1!h30, place de la Brèche
  • Nevers, 11h, esplanade de La Maison
  • Paris, 14h, Gare du Nord
  • Pau, 11h et 15h
  • Pays de Grace, 11h30, Cours Honoré Cresp
  • Perpignan, 10h30, Place République
  • Poitiers, 11h, Place du marché
  • Reims, 19h, Maison de la vie associative
  • Rennes, 16h, Place de la République
  • Roanne, 15h, Fontaine Jean Puy
  • Rouen, 16h30, devant le Palais de Justice
  • Saintes, 10h30 Palais de Justice
  • Saint-Brieuc, 18h, Place Duguesclin
  • Saint-Denis (La Réunion) 15h, place Paul Vergès
  • Saint Quentin, 11h, place du 8 octobre
  • Tarbes, 15h, Square Trélut (derrière le tribunal côté rue Brauhauban)
  • Toulouse, 14h, St Cyprien
  • Tulle, 14h30, place Brigouleix
  • Valence, 11h Place Porte Neuve
  • Valenciennes, 14h30, parking du musée des Beaux Arts
  • Vannes, 10h, Esplanade du port
Pour mémoire :

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L’image en tête d’article provient du site luxembourgeois Les Frontaliers

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