GUIDE CFDT des Prestations Sociales (mai 2017)
Publié leGUIDE CFDT des Prestations Sociales (mai 2017)
Vous trouverez, dans cette nouvelle édition, du guide CFDT, des prestations sociales, les dernières informations et mises à jour sur chacun des dispositifs ministériels et interministériels. Nous le savons, c’est un outil attendu. Il vous permet de disposer d’une information la plus exhaustive sur les prestations offertes. Ces prestations sociales parfois sonnantes et trébuchantes sont attachées à la personne en fonction le plus souvent de sa situation familiale et de ses revenus.
L’action sociale constitue en grande partie le fruit des actions militantes des représentants des personnels au sein des différentes organisations syndicales représentatives au niveau ministériel comme au niveau de la fonction publique. La CFDT et ses militant-e-s CFDT en charge de l’action sociale y prennent toute leur place. Ils agissent avec rigueur et détermination, à tous les niveaux (interministériels, ministériels ou locaux) pour améliorer les prestations existantes, les étendre, en développer d’autres. Offrir de nouveaux droits en matière de congé parental, de dons de congés ou de solidarité familiale constitue de réelles avancées.
C’est au plus près de vous que la CFDT et ses militant-e-s écoutent, débattent pour développer interventions et propositions au sein de toutes les instances locales. Aussi faut-il préciser combien cette action militante doit être soutenue, reconnue et valorisée. Il est non moins important que nous soyons plus nombreux à porter ces sujets, à se réunir pour en débattre, à agir pour confronter nos aspirations et revendications aux volontés et moyens de l’administration.
Dans cette nouvelle édition tout est expliqué et commenté par des militant-e-s engagé-e-s sur ces sujets. Et, si vous ne trouvez pas l’information que vous recherchez alors, n’hésitez pas à vous rapprocher de nos équipes, de leurs militant-e-s dans vos services. Il n’y en a pas, alors, contactez nous !
L’occasion pour moi de rappeler que nous ne nous satisfaisons pas de la crise que nous ressentons sur les exercices de dialogue social et de la représentation des personnels. Elle doit être combattue partout. La CFDT a soutenu de nouvelles règles de représentativité (élection aux comités techniques) comme pour renforcer les choix des personnels (listes de candidats et candidates). Demain (élections 2018) la parité des listes en proportion du nombre de femmes et d’hommes devra être effective.
Ne nous y trompons pas ! ces évolutions visent à renforcer l’égalité professionnelle. Plus de femmes dans les instances de dialogue c’est plus d’efficacité et de résultats. Pour concrétiser tout cela dans les faits, il faudra aussi plus de femmes et d’hommes engagés et prêts à se mobiliser sur ces sujets de représentation et de prise de parole pour le collectif. Une parole débattue avec les personnels pour défendre le collectif et non quelques intérêts particuliers.
Et si cela vous concerne, vous intéresse, alors rejoignez-nous !
L’action sociale c’est aussi des oeuvres sociales. La restauration collective, les crèches, les actions sur l’offre de transports, l’accès à la culture aux vacances y participent. Ainsi, plus de la moitié (8,6 M€) des crédits d’action sociale vont à la restauration collective et pas loin d’un tiers (5M€) vont à l’accompagnement et au soutien des actions conduites par l’ASCE et le CGCV. Plus de 2,5M€ assure l’accompagnement des familles et notamment des enfants des personnels au quotidien. L’aide aux transports collectifs, les subventions repas, le chèque emploi service universel, la réservation de places et l’incitation à la création de crèches, les prêts d’aides à la décohabitation des enfants en études, l’aide au maintien à domicile des retraités sont des acquis revendiqués et collectifs.
La CFDT revendique une participation des employeurs publics à la protection sociale complémentaire de l’ensemble des agents publics. C’est une nécessité pour ne plus différer les soins et améliorer le pouvoir d’achat. Nous en sommes encore loin.
La CFDT demande que le financement de l’action sociale soit garanti par la loi, sous la forme d’un pourcentage minimum de la masse salariale, qui ne soit pas inférieur à 3 %.
Véronique Thys