Grilles de la catégorie B revalorisées : c’est bien pour le 1er septembre 2022
Publié leLes projets de décrets sur la revalorisation des débuts de carrière des catégories B seront examinés le mardi 12 juillet par le Conseil supérieur de la fonction publique d’État (CSFPE).
Ces textes (voir plus bas dans « Documents ») révisent le nombre et la durée des premiers échelons des premier et deuxième grades de catégories B (B1 et B2).
Pour rappel, la durée des 4 premiers échelons du premier grade (B1) sera désormais fixée à 1 an (contre 2 actuellement) ramenant ainsi à 26 ans la durée totale du grade (contre 30 ans aujourd’hui).
Sur le deuxième grade, les deux premiers échelons seront fusionnés (avec un passage de 13 échelons à 12) et la durée des nouveaux échelons 1 et 2 sera réduite à 1 an au lieu de 2 ans actuellement. La durée totale du grade B2 sera quant à elle ramenée à 26 ans au lieu de 30 ans aujourd’hui.
Les 4 premiers indices du premier grade et les deux premiers indices du deuxième grade sont revalorisés comme notifié sur les grilles ci-dessous.
Afin de garantir le maintien de la promouvabilité des agents qui remplissent, à la date d’entrée en vigueur des décrets, les conditions actuelles pour une promotion et sécuriser les procédures de promotion en cours pour 2023, il est prévu le reclassement des agents du premier et du deuxième grades dans leur nouvel échelon avec la conservation de tout ou partie de l’ancienneté acquise,
Un exemple de reclassement, dans la grille B2, dont le premier échelon est supprimé, un agent qui était au 7° échelon – indice IM 416, sera au 6° échelon – indice IM 416, sans perte d’ancienneté, et ce à partir du 01-09-22.
Ces diverses dispositions entreront en vigueur au 1er septembre 2022.
Les 2 projets de décrets sont en pièces jointes dans « Documents » ci-dessous
La nouvelle grille des catégories B au 1er septembre :
La grille tient compte de l’augmentation de 3,5% du point d’indice.
Rappel : Le « à payer » correspond à un salaire indicié prenant en compte la retenue Pension (11,10%) ainsi que les CSG (9,2%) & CRDS (0,5%) appliqués sur 98,25% du salaire brut. Ne sont pas prises en compte les primes (IR, PFR, RIFSEEP, PSR, IAT, NBI, ISS,…), ni la RAFP, ni l’Indemnité de Résidence (1% et 3%), ni l’indemnité compensatrice de la hausse de la CSG, ni le prélèvement de l’impôt à la source (PAS)
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