Boycott du CTM du 18 juillet 2019 : Communiqué
Publié leBoycott du CTM du 18 juillet 2019 : Communiqué du Conseil de Défense du Ministère de l’Écologie
Des ministres partis ou pas là ! Le conseil de défense du ministère de l’Écologie refuse de se laisser entraîner dans une opération « diversion »
Alors que la plupart des autres ministres ont décidé de siéger à la présidence de leur comité technique ministériel, au regard de l’importance des sujets découlant des dernières circulaires du Premier ministre en rapport avec CAP 2022, les nôtres sont soit partis dans des circonstances que nous ne commenterons pas ici, soit jouent l’évitement avec les questions sociales de leurs ministères.
Élisabeth Borne avait fait ce choix en tant que ministre des Transports à l’occasion du CTM du 27 juin, elle le confirme en tant que ministre de l’Ecologie lors de la réunion re-convoquée le 18 juillet.
Accepter de siéger aujourd’hui suivant le même ordre du jour que le 27 juin, sans plus de ministre présent qu’à cette occasion, ce serait cautionner le dédain manifesté à l’encontre des personnels et leurs représentants.
Accepter de siéger, ce serait accepter de se laisser manipuler, comme par exemple en devant prendre position sur un texte déjà soumis au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État (évolution de l’organisation de l’État en Guyane).
Vos élus CGT-FO-CFDT-FSU ont fait un autre choix : consacrer leur priorité à l’analyse et la prise en compte de VOTRE expression envers les ministres, au travers de vos très nombreux messages remis le 27 juin à la Défense, ou ensuite via l’outil en ligne mis à votre disposition (continuez à adresser vos messages tout l’été!). De quoi alimenter le dossier d’accueil de Madame Borne dans son nouveau ministère par exemple !
Ils participeront l’après-midi aux travaux du CTM convoqué spécifiquement pour traiter des sujets relatifs à l’avenir des Ouvriers de Parcs et Ateliers, à l’étude de mesures statutaires pour certains corps de la DGAC, au projet de protocole sur l’égalité professionnelle ainsi qu’au devenir des laboratoires d’Hydrobiologie des DREAL.