Autoroutes ASF – il y aura un nouvel accord d’intéressement sur ASF !

En ne nous rendant pas à la dernière réunion de négociation, après avoir participé aux 5 premières, la CFDT n’a pas pratiqué la politique de la chaise vide mais a voulu tirer la sonnette d’alarme. La CFDT a voulu dire Stop à une parodie de négociation, et ne pas cautionner un dialogue social d’estrade. Bref, adopter la seule position honorable et digne pour les salariés.

Au final, comme vous l’avez vu – avec notre signature de l’accord d’intéressement – nous avons COMME TOUJOURS pris nos responsabilités afin de préserver l’intérêt des salariés.

Nos demandes préalables, clairement énoncées dans notre courrier de revendications et répétées au cours des 5 autres réunions n’étaient pourtant pas irréalistes :

• Conserver une enveloppe de 10M€, identique au précédent accord, à répartir en fonction de la masse salariale (ce qui n’est pas le cas avec cet accord)
• Prendre en considération les propositions des organisations syndicales ayant faits consensus. L’alimentation d’une enveloppe incrémentée chaque mois civil entier sans accident de travail avec arrêt, en faisait notamment partie (critère pourtant présent dans le dernier accord d’intéressement COFIROUTE)
• Proposer des critères atteignables permettant une réelle redistribution de l’enveloppe d’intéressement. Entre les 2 derniers accords intéressement (2018 et 2021), l’entreprise a ainsi économiser 3M€ en mettant des seuils totalement disproportionnés (cf courbe détaillée ci-dessous)

L’entreprise se devait d’aller plus loin. Et surtout écouter les propositions de la CFDT pour mettre fin à la baisse que vous avez constatée de notre intéressement depuis plusieurs années. Avec 1,7 milliard de bénéfice net en 2023, ce n’est pas normal, ce n’est pas raisonnable.

Cet accord triennal avec ce nouveau système de bonus inatteignable n’est pas bon. Mais par ces temps difficiles pour certains, il fallait récupérer ce que l’on peut.
La direction ne veut toujours pas partager les richesses produites par notre travail. Les temps le montrent, il est grand temps que les élites écoutent davantage la base, même dans ce monde fermé de l’entreprise.

Alors, au final, qui n’est pas responsable ?